Si vous avez déjà travaillé dans le domaine de la vente ou avec des commerciaux, vous savez qu'il y a énormément d'indicateurs à prendre en compte dans ce domaine. À l'époque où l'on faisait du démarchage téléphonique et de la prospection à froid, il s'agissait du nombre d'appels passés, du temps passé au téléphone, ainsi que de la réalisation de quotas financiers et de quotas d'accords. Il y avait ce concept idéologique selon lequel "c'est un jeu de chiffres", et si vous atteigniez ces chiffres si importants, alors le reste du processus de vente se mettait en place.
Il est vrai, en termes de chiffres, que plus vous faites quelque chose, statistiquement, plus vous avez de chances d'obtenir le résultat souhaité. En fait, un autre vieux dicton dit que même une horloge cassée a raison deux fois par jour. Toutefois, ce dicton a souvent transformé de nombreuses salles de vente en une véritable chaufferie où l'on poursuit des objectifs sans toujours se concentrer sur le client. Même si le client ne sait pas toujours ce qui est le mieux pour lui...
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De nos jours, très peu d'entreprises s'appuient sur cette stratégie traditionnelle qui consiste à décrocher le téléphone et à composer un numéro. Il en va de même pour l'envoi de courriels à froid. Avec la multitude d'offres disponibles, beaucoup d'employés, d'entreprises et de particuliers ont tout simplement été surchargés de messages de vente et d'e-mails, qui n'ont plus le même impact qu'il y a 15 ou 20 ans.
L'adoption d'outils offrant les fonctionnalités d'un Zoom Notetaker ou d'un Microsoft Teams AI Meeting Recorder a mis en évidence l'importance d'utiliser correctement les mesures qualitatives, l'analyse de la parole - comme le temps de parole - lorsqu'il s'agit d'évaluer l'analyse des ventes. Il est désormais possible d'utiliser ces informations pour encourager les commerciaux à se concentrer davantage sur l'écoute que sur la parole. Cette évolution vers la qualité, soutenue par des plateformes telles que tl;dv, redéfinit les mesures de la performance commerciale, renforçant le rôle de l'analyse du temps de parole dans l'évaluation de la stratégie commerciale.
Si vos équipes de vente utilisent davantage les appels vidéo que les appels fixes, cela vaut-il la peine d'appliquer la même logique aux temps d'appel et de parole ?
Qu'est-ce que le temps de parole dans la vente ?
Les interactions commerciales ne se limitent pas à un simple transfert d'informations ; il s'agit de comprendre les besoins du client, d'instaurer la confiance et d'établir un lien. Un indicateur comme le temps de parole, lorsqu'il est utilisé correctement, contribue à garantir un échange équilibré et productif, en saisissant ces aspects qualitatifs. Il fournit des indications sur l'efficacité de la communication, encourageant le passage de la parole à l'écoute.
Le mythe de la quantité au détriment de la qualité
Cependant, se tromper d'objectif en matière de temps de parole peut conduire à un oubli important, ce qui signifie que la qualité des interactions et le contenu communiqué peuvent être affectés.
La vente ne consiste pas seulement à parler à un client ; il s'agit d'engager un dialogue constructif, de comprendre ses besoins, d'apporter des solutions pertinentes et d'établir une relation basée sur la confiance et la valeur.
Les conversations commerciales efficaces sont des voies à double sens, où l'écoute est tout aussi importante, sinon plus, que la parole.
Les statistiques dans le domaine de la vente et des relations avec les clients confirment ce changement de perspective. Par exemple, des études ont montré que les commerciaux les plus performants passent en fait moins de temps à parler et plus de temps à écouter pendant les appels de vente. D'après les recherches, lerapport idéalentre la parole et l'écoute pour les commerciaux est d'environ 43:57, ce qui indique que moins parler et plus écouter permet d'obtenir de meilleurs résultats en matière de vente.
Kixie soutient ce point de vue en suggérant un ratio conversation/écoute idéal d'environ 45-55%. Cette recommandation tient compte de la tendance de nombreux commerciaux à dominer la conversation, certains d'entre eux faisant jusqu'à trois quarts de la conversation pendant les appels. Un ratio aussi disproportionné peut être contre-productif, car il ne permet pas de répondre de manière adéquate aux besoins et aux préoccupations des clients.
Salesforce s'exprime également sur ce sujet et propose un ratio écoute/parole de 60/40. Ce ratio est privilégié par de nombreux experts de la vente, car il permet aux commerciaux d'apporter plus de valeur et de solutions tout en donnant au prospect le sentiment d'être entendu et compris. Cette approche nécessite plus d'écoute que de parole et met l'accent sur l'intérêt réel pour les besoins du client.
Ces statistiques mettent en évidence un point crucial : dans le domaine de la vente, l'objectif n'est pas seulement de parler davantage, mais de communiquer efficacement. La qualité de l'interaction, la pertinence des informations partagées et la capacité à comprendre les besoins des clients et à y répondre sont bien plus importantes que le simple temps passé à parler. Alors que le paysage commercial continue d'évoluer, le mythe de la quantité au détriment de la qualité est battu en brèche, ouvrant la voie à des stratégies de vente plus nuancées et plus efficaces.
Le présentéisme à l'ère numérique
Le présentéisme, traditionnellement compris dans le contexte du lieu de travail, fait référence au phénomène des employés qui sont présents au travail mais qui ne sont pas réellement productifs. Ils sont là pour faire semblant plutôt que de faire leur travail au mieux de leurs capacités. Dans le secteur de la vente, le présentéisme se manifeste souvent par le fait que les représentants commerciaux sont visiblement actifs - ils passent des appels, envoient des courriels, participent à des vidéoconférences - mais ne contribuent pas nécessairement de manière significative ou productive au processus de vente. Ils cochent la case, passent l'appel, disent leur texte et passent à autre chose.
C'est la raison pour laquelle il est essentiel que votre approche de l'analyse du temps de parole soit correcte. Bien qu'il s'agisse d'un indicateur utile lorsqu'il est surestimé à tort (en particulier pour passer "plus de temps à téléphoner"), il peut par inadvertance encourager ce type de présentéisme numérique.
Lescommerciaux devraient plutôt être encouragés à utiliser ces mesures pour optimiser la durée des appels, en se concentrant sur un engagement significatif plutôt que sur le temps passé à parler.
L'ancienne approche consistant à rester au téléphone le plus longtemps possible conduit souvent à une forme superficielle de productivité où le nombre d'heures enregistrées ou le temps passé à parler devient plus important que les résultats réels ou la valeur des interactions.
La comparaison de ce présentéisme numérique avec son homologue traditionnel révèle des différences notables. Le présentéisme traditionnel découle souvent de la présence physique au bureau malgré des conditions de travail sous-optimales, telles que la maladie ou des facteurs de stress personnels. Le présentéisme numérique, quant à lui, est davantage lié à la nécessité perçue de faire preuve d'activité et d'engagement par le biais des canaux numériques, indépendamment de la productivité ou de l'efficacité réelles de ces activités.
À l'ère numérique, avec des outils qui suivent et analysent chaque aspect des activités de vente, le risque existe que la quantité devienne un substitut de la qualité. Non seulement cela nuit au véritable objectif de la vente, qui est de nouer des relations et de conclure des affaires de manière efficace, mais cela peut également conduire à l'épuisement professionnel et à une baisse de la satisfaction au travail chez les commerciaux. À mesure que le paysage commercial évolue, il est essentiel de trouver un équilibre entre l'utilisation des outils numériques à des fins d'efficacité et l'assurance que ces outils ne favorisent pas une culture de présentéisme improductif. L'accent doit être mis sur un engagement significatif et une véritable productivité, plutôt que sur la simple visibilité ou le temps passé à accomplir des tâches.
Productivité toxique et indicateurs de performance superflus
Sur le lieu de travail, la productivité toxique se manifeste par une volonté incessante d'en faire plus, souvent motivée par des attentes irréalistes ou des mesures de performance trop ambitieuses. Ce concept est particulièrement préoccupant dans les environnements de vente, où les performances sont étroitement contrôlées et quantifiées. Aujourd'hui encore, de nombreux secteurs du monde du travail s'accrochent à des croyances dépassées et s'efforcent de passer de ce qui était à ce qui est aujourd'hui.
@gabrielle_judge J'ai récemment débattu de l'avenir de nos emplois avec un PDG baby-boomer. Il est très important que davantage de conversations comme celle-ci aient lieu au bureau. #4dayworkweek #corporateburnout #genzincorporate #careeradvice #toxicmanager
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La recherche de temps d'appel élevés dans le cadre de l'analyse du temps de parole, en particulier lorsqu'elle est utilisée comme indicateur clé de performance (ICP), peut involontairement contribuer à une culture de productivité toxique. L'accent mis sur les mesures quantitatives de la "productivité" - telles que la durée des appels - peut conduire les professionnels de la vente à privilégier la quantité plutôt que la qualité. Ils peuvent se sentir obligés de passer plus d'appels ou de temps sur les appels, que ces activités soient efficaces ou bénéfiques ou non. Cette approche favorise un environnement où le succès est mesuré par des paramètres superficiels, plutôt que par des résultats significatifs tels que la satisfaction du client ou l'établissement d'une relation à long terme.
Les inconvénients liés à l'utilisation d'indicateurs de performance basés sur l'activité, comme le temps de parole, sont multiples. Tout d'abord, ils peuvent conduire à un mauvais alignement des incitations, les commerciaux étant récompensés pour avoir atteint des objectifs chiffrés plutôt que pour avoir favorisé des relations fructueuses avec les clients. Cela peut nuire à la qualité des interactions avec les clients, car l'accent n'est plus mis sur la compréhension et la satisfaction de leurs besoins, mais sur le simple fait de cocher un indicateur. En outre, cette dépendance peut conduire à l'épuisement professionnel des commerciaux, qui s'efforcent d'atteindre ces objectifs quantitatifs sans constater d'augmentation correspondante du succès commercial ou de la satisfaction des clients.
L'impact sur le moral et les performances de l'équipe de vente
L'importance excessive accordée au mauvais type d'analyse du temps de parole dans le domaine de la vente peut avoir un effet démotivant significatif sur le moral et les performances de l'équipe de vente. Une telle approche accroît souvent le stress et l'insatisfaction professionnelle, car les commerciaux se sentent obligés d'atteindre des objectifs quantitatifs, potentiellement au détriment d'un engagement et d'une satisfaction significatifs des clients. Cette approche favorise un environnement dans lequel le succès est mesuré par des paramètres superficiels, tels que la durée des appels, plutôt que par des résultats significatifs tels que la satisfaction du client ou l'établissement d'une relation à long terme.
L'impact de cette approche ne se limite pas à l'équipe de vente. Les services marketing chargés de générer des prospects de qualité peuvent voir leurs efforts dévalorisés si les tactiques de vente privilégient la quantité à la qualité. Ce décalage peut fausser le véritable retour sur investissement des initiatives marketing et conduire à des stratégies moins efficaces.
De même, les équipes chargées de la réussite des clients sont confrontées à des difficultés lorsque les ventes se concentrent sur la réalisation des objectifs de temps de parole au détriment de l'adéquation avec les besoins des clients. Dans ce cas, les équipes chargées de la réussite des clients sont confrontées à des clients insatisfaits ou à des produits qui ne répondent pas aux attentes des clients, ce qui crée un cycle de "lutte contre l'incendie" plutôt que d'entretenir des relations à long terme avec les clients.
Ce désalignement peut avoir un impact profond sur la trajectoire de développement du produit. Lorsque les stratégies de vente privilégient la réalisation d'objectifs élevés en termes de temps de parole plutôt que d'attirer les bons clients, la boucle de retour d'information entre le succès des clients et le développement du produit peut transmettre des informations qui ne correspondent pas à l'orientation prévue du produit ou à son public de base. Ce scénario peut conduire à une évolution du produit en fonction d'un profil de client "forcé", ce qui risque de s'écarter de la vision initiale et d'étouffer la véritable innovation.
Pour atténuer ces problèmes, d'autres mesures et approches sont nécessaires pour étayer et vérifier ces données. Les mesures axées sur l'engagement et la satisfaction des clients, ainsi que sur l'établissement de relations à long terme, peuvent fournir une évaluation plus précise et plus bénéfique des performances commerciales. Il peut s'agir des taux de fidélisation de la clientèle, des scores de rétroaction des clients et de la qualité des interactions commerciales. En adoptant une approche plus holistique, les entreprises peuvent aligner les objectifs des départements des ventes, du marketing et de la satisfaction des clients, ce qui conduit à une croissance durable et à un environnement de travail plus sain pour toutes les personnes impliquées.
Ce qu'il faut retenir de tout cela ? L'analyse du temps de parole est une BONNE chose. Elles peuvent être très utiles pour suivre vos équipes et leur productivité, mais les utiliser en tant qu'indicateur clé de performance, imposer un temps d'appel HAUT et harceler les commerciaux pour qu'ils parlent davantage peut s'avérer très préjudiciable.
En utilisant correctement les outils d'analyse du temps de parole, il est possible d'améliorer et d'aider à former les représentants à être des communicateurs plus efficaces et à encourager une meilleure écoute active.
Est-ce que t;l;dv propose des analyses de temps de parole ?
La réponse est simple : pas tout de suite. Pas tout de suite... MAINTENANT !
Entre-temps, tl;dv offre des fonctionnalités qui améliorent le processus de vente de manière plus significative :
Transcription et résumé automatisés : Cela permet d'obtenir des résumés concis et faciles à consulter des réunions et des appels. Les commerciaux peuvent rapidement saisir et revoir les points clés, les décisions prises et les actions à entreprendre, ce qui permet un suivi et une planification stratégique plus efficaces. Ils peuvent également partager avec l'ensemble de l'équipe et obtenir l'aide d'autres représentants et de la direction afin d'assurer la meilleure interaction et la meilleure aide possible.
Des informations exploitables à partir des conversations : En analysant le contenu des conversations, tl;dv permet d'identifier les points douloureux, les préférences et les objections des clients. Ces informations sont précieuses pour adapter les futures approches commerciales et développer des stratégies d'engagement client plus ciblées.
Intégration avec les systèmes de gestion de la relation client (CRM) : La centralisation de toutes les données d'interaction avec les clients au sein d'un système CRM est essentielle pour une stratégie de vente unifiée. tl;dvL' intégration du système CRM garantit que toutes les informations recueillies lors des appels et des réunions sont facilement accessibles, ce qui améliore la collaboration entre les équipes de vente, de marketing et de suivi de la clientèle. Elle permet également de gagner du temps et de s'assurer qu'aucun préjugé personnel ou erreur de communication n'est relayé dans le système CRM par un représentant.
Grâce à ces caractéristiques, tl;dv soutient une approche holistique et efficace de la structure des ventes. Elles permettent de mieux connaître le niveau d'interaction avec les clients, de mieux comprendre leurs besoins et d'établir des relations à long terme. Cette approche s'aligne sur les objectifs des stratégies de vente modernes, où l'accent est mis sur la création de valeur et de liens authentiques avec les clients, plutôt que sur le simple respect des indicateurs de vente traditionnels.
La qualité avant la quantité
Le véritable enjeu de la vente réside dans la qualité des conversations, et pas nécessairement dans la durée pendant laquelle un commercial peut s'adresser à un prospect. Si le temps de parole est utile et a sa place dans le processus de vente, il n'est pas l'alpha et l'oméga de la conversation et de l'interaction.
La prochaine fois que vous serez tenté d'évaluer les prouesses d'un vendeur en fonction du temps qu'il passe à parler, n'oubliez pas que plus de mots n'est pas toujours synonyme de plus de ventes. Des outils tels que tl;dv l'ont bien compris ; ils s'attachent à faire en sorte que chaque mot compte en extrayant des informations significatives des conversations.
Dans ce paysage commercial en constante évolution, il s'agit d'utiliser les données dont vous disposez pour faire en sorte que les conversations de vente ne soient pas interminables, mais significatives et centrées sur le client.